Feuille d'oyat (Ammophila arenaria), coupe transversale, détail d'un faisceau cribro-vasculaire (x20) |
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Cette
vue à moyen grossissement d’une feuille d’Oyat
montre une crypte pilifère. De la périphérie vers le centre on distingue
un épiderme externe cutinisé, un
anneau de sclérenchyme, des faisceaux cribro-vasculaires parallèles
entre eux, des poils épidermiques, des cellules bulliformes (responsables du
repliement de la feuille sur elle-même lorsque l’atmosphère se dessèche),
un parenchyme chlorophyllien assimilateur et un épiderme interne porteur
de stomate. L’évapo-transpiration est réduite par la forte sclérification de la feuille, la présence de poils (qui font obstacles à la circulation de l’air), l’enfoncement des stomates dans les cryptes et l’enroulement des feuilles sur elles-mêmes, provoqué par la perte de turgescence des cellules bulliformes. L’Oyat est un bon exemple d’adaptation xérophyte. |
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