La surface de Mazatzal après la première opération de poncage

Sous la poussière de Mazatzal

Sur les bords du cratère Bonneville, un rocher se distinguait de tous les autres par sa taille (2 mètres de large), sa couleur beige claire et de sa texture particulière, qui rappelait celle du sucre. Sa surface présentait un aspect irrégulier en coquille (cassure conchoïdale), probablement du à l'action abrasive du vent sur des millions d'années. Baptisé Mazatzal, il a été intensivement étudié par Spirit.

Durant le sol 81, le rover a d'abord nettoyé deux zones circulaires, nommées "New York" et "Illinois" et séparées de 10 centimètres, avant de décaper "New York" avec la meule de son bras robotique au cours du sol 82. Le ponçage ayant été incomplet (la partie droite de la zone circulaire ayant effectivement échappée aux diamants de la meule), Spirit a terminé son travail trois jours plus tard.

Comme le montre l'image de la caméra panoramique ci-contre, Mazatzal semble être couvert d'un revêtement anormalement épais : une couche de poussière très claire (ôtée par la brosse de la meule), ainsi qu'une croûte très sombre qui masque la roche fraîche sous-jacente. L'intérieur du rocher possède une composition chimique similaire à celles des blocs basaltiques que Spirit a rencontré jusqu'à présent, comme Adirondack et Humphrey. Mazatzal est parcouru par de petites fractures comblées par des minéraux qui pourraient avoir précipité à partir d'un fluide en circulation (vraisemblablement de l'eau).

Non content d'avoir apposé son sceau sur Mazatzal, Spirit a ensuite procédé au nettoyage d'une surface suffisamment grande pour qu'elle puisse remplir le champ de vision du spectromètre MiniTES (une opération effectuée pour la première fois sur le rocher Humphrey). Sur le rocher, les six zones circulaires dessinent une fleur du plus bel effet ...

Go !En savoir plus : Spirit et Opportunity

Crédit photo : © NASA/JPL/Cornell

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